Thème placé au cœur de nombreux débats du monde agricole ces derniers temps, l’agribashing dénonce l’utilisation de certains pesticides et l’exploitation animalière existant dans de nombreuses fermes en France. Mais qu’est-ce que l’agribashing exactement ? Et en quoi il consiste ?
Définition de l'’agribashing
L’agribashing se traduit comme une idéologie qui dénonce certaines pratiques traditionnelles essentielles de l’agriculture et de l’élevage. De façon implicite, il incite les éleveurs et les agriculteurs à laisser de côté l’exploitation animalière et à opter pour une méthode de production moins nocive, sans animaux.
Au cours des nombreux débats sur l’agribashing, l'on identifie trois visions de ce terme. La première nie ou tend à minimiser l’existence elle-même de l’agribashing. La seconde parle de ce point comme étant une critique des méthodes de production conventionnelle de l’agriculture et l’élevage : les grandes exploitations, l’utilisation des phytos, les élevages intensifs… Et la dernière vision prend plutôt un sens de critique plus intense, en accusant ouvertement les agriculteurs et éleveurs.
L’accusation irait même jusqu’à une intrusion au sein des élevages et des arrêtés contre les pesticides.
Agribashing et intrusion dans des fermes
Bien que l’agribashing soit avant tout une idéologie de vie vegan sans exploitation animalière, nombreuses sont les associations vegan qui passent à l’action. Pour répondre à la question : en quoi l’agribashing consiste-t-il, la réponse cherche à dénoncer plusieurs conditions d’élevage au sein des fermes en France. Ces associations vegan pénètrent dans plusieurs exploitations animalières pour revendiquer cette cause.
De leur côté, les éleveurs affirment qu’ils fournissent des efforts considérables pour respecter les normes imposées en France concernant l’utilisation des animaux. Ils font de leur mieux pour conserver une méthode de production incitant à un équilibre écologique, et favorisant le bien-être des bêtes.
Agribashing, des arrêtés contre les pesticides
L’agribashing proclame également des arrêtés contre les pesticides sur une distance inférieure à 150 m autour de tout bâtiment à usage professionnel ou d’habitation. Cette règle a été appliquée au sein de nombreuses communes rurales et urbaines, mettant les agriculteurs dans des conditions défavorables. L’agribashing irait jusqu’à accuser ces derniers d’être des empoisonneurs.
Selon les agriculteurs, le fait de ne pas pouvoir cultiver autour des 150 m d’une propriété cadastrale reviendrait à interdire l’exploitation de plus de 10 000 hectares pourtant bien exploitables. Un tel fait causerait bien la perte de plus de 1,5 million d’euros à leur compte.
Outre les intrusions prévues par les associations vegan et les arrêtés anti-pesticides, l’agribashing rend les agriculteurs victimes d’un monde illusoire, où leurs revenus se verraient en berne. Dernièrement, les grands acteurs de la distribution profitent de cette situation pour baisser le prix des produits agricoles. Pour contrer l’agribashing, de nombreux jeunes agriculteurs et éleveurs participent aux mouvements « contre l’agribashing » en manifestant avec leurs tracteurs.
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